- Emmanuel Hocquard, Ce qui n'advint pas, CipM, 2016
- Guy Bennett, Poèmes évidents, traduit de l'américain par Frédéric Forte et Guy Bennett, l'Attente, 2015
- Guy Bennett, Ce livre, traduit de l'américain par Frédéric Forte et l'auteur, L'attente, 2017
- Rémi Froger, Planches, POL, 2016
- Christian Jungersen, L'Exception, traduit du danois par Inès Jorgensen, Denoël, 2006 (rééd Livre de poche)
1- Post-scriptum à la grammaire de Tanger, Ce qui n'advint pas se termine comme un poème, vers ou énoncés, discontinu. Retour. Quelque chose comme une élégie inverse.
2- Relecture des Poèmes évidents à l'occasion de la sorte de Ce livre. Il y a chez Guy Bennett quelque chose d'un artiste conceptuel, pince sans rire et très drôle, qui à la fois est dans la pochade et une grande réflexion sur les formes qu'il utilise: le poème, le livre. On peut en avoir plusieurs lectures, de surface puis vers quelque chose de plus sérieux, mais dans les deux cas dans une gaieté communicative et enthousiasmante.
3- Traduit de l'américain. (un énoncé étrange)
4- Rémi Froger travaille sur deux formes fixes en alternance ou presque, toujours par 10 (des dizains ou deux quintils, qui vont aussi par 10). C'est fluide, il y a la coupe. Cela évoque la photographie et la peinture. On a l'impression, après lecture, d'avoir vu un tableau, un tableau à l'oeuvre, quelque chose de très visuel. Et c'est très beau. Il faut que je creuse encore.
5- Le polar du soir, pas mal dans la description du harcèlement au travail, c'est très lent, cela en rend bien compte, mais il a fallu finir, et il vaut mieux oublier (on oublie toujours la fin).
6- Le polar du soir a bien souffert de la concurrence avec la vidéo (films, revu pas mal de Tarkovski et la série Rectify - très bien, et étonnamment lent, mis à part la fin ou tout se renoue de façon un peu artificielle.
vendredi 14 avril 2017
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