- Loïs Lowry, Anastasia Krupnik, traduit de l'anglais (États-Unis) par Agnès Desarthe, L'école des loisirs, 1996
- Georges Mishuga, Le Caractère des caractères, Eric Pesty Editeur, 2014
- Pierre Alferi, Chercher une phrase, Christian Bourgois, titre 42, (1991), 2007
- Philippe Beck, Rude Merveilleux, Al Dante / Niok, 1998
- Tanguy Viel, Insoupçonnable, Minuit, 2006
- Charles Reznikoff, Holocauste, traduit de l'anglais (États-Unis) par André Markowicz, Unes, 2017
- Sarith Peou, Corpse Watching, foreward, by Ed Bok Lee, Tinfish, 2007
1- Où je m'aperçois que je ne suis plus très au fait de la littérature jeunesse, même professionnellement. Y pallier. Au moins par quelques pistes.
2- Beau livre que cet Anastassia Krupnik, dont on suppose une lecture à niveaux multiples: à la fois dans l'archétype du genre et dans les mouvements autour du (bref) roman de formation faussement naïf.
3- Des fontes abstraites et étonnamment concrètes, dans la densité du noir. Un livre d'image, un alphabet? Chaque police est décomposée en quatre "images", qui en dessinent les caractéristiques, par entassement, d'où le noir. La lecture du livre permet d'entamer une rêverie sur la matérialité de l'imprimé, et en même temps une vue plongeante. Au terme du cheminement, on sait qu'on reviendra à l'objet (mis de côté un long moment, sans comprendre: il nécessite une vraie lecture - ne pas dévoiler, laisser découvrir, voir).
4- Georges Mishuga? (creuser, vu quelques petites choses, chez Héros-limite - on lui doit la couverture de Récupération du sommeil)
5- Pierre Alferi, relecture, agrémentée d'une nouvelle série de textes. un livre clair, limpide, qui donne à penser, distribue des outils, en perspective - une longue-vue, avec zoom électronique. "Où le sens est vivant, le flou est nécessaire."
6- "Référence et apparition se conjuguent."
7- Philippe Beck, un peu lu mais jamais vraiment, toujours qui résiste, chemins à tracer, mais qui se referment sur le lecteur que je suis. S'y mettre, sans outil, à la naïveté: chercher une accroche, escalader, poser des repères, redescendre, trouver un angle plus adéquat, la nécessaire distance . Je tâtonne. Relire bien sûr, après avoir lu davantage (les livres stockés dans la bibliothèque, et qui sortent en ce moment. Quelque chose peut-être d'autotélique, mais on cherche, c'est un tic pour moi, toujours un peu de cette façon. Que dit le texte du texte? Comment explique-t-il comment ça marche?
8- Et du moins: la lecture, vive, vivante.
9- Tanguy Viel: la période, le travail sur la phrase, la longueur, le montage. Sans doyte pas son plus réussi. Voir un peu plus loin (le dernier, dont on me dit beaucoup de bien).
10- Holocauste, lecture éprouvante, qui habite. Le passé composé, en lieu du passé simple, abolit une distance: témoignage, dans sa brutalité. Un livre, assurément, cardinal, mais au-delà du livre.
11- Corpse Watching, témoignage sur le génocide des khmers rouges. Violence, la répétition l'anaphore, dans ce sens, qui renvoie à une forme de régression, parce que sans doute c'est une étape obligée. Je ne crois pas qu'il existe d'autre livre de Sarith Peou. Épuisé mais disponible en ligne.
12- La reliure permet une double lecture: archives photographiques - un livre de morts, par la gauche.
13- Ce qui se tait.
lundi 29 mai 2017
samedi 13 mai 2017
Livres lus ou relus (terminés entre le 5 et le 11/5)
- Liliane Giraudon, Jean-Jacques Viton et Bernard Plossu, Hôtel, Argol, 2009
- Benoît Garnot, Les villes en France aux XVIè XVIIè XVIIIè siècles, Ophrys, 1989
- Emilio Arauxo, Miltempos, Toxosoutos, 2017
- Oulipo, Abrégé de littérature potentielle, Mille et une nuits, 2002
- François Matton, Exercices de poésie pratique, POL, 2017
- Eduardo Chirinos, Quatorze formes de mélancolie, traduit de l'espagnol (Pérou) par Modesta Suarez et Alvaro Ruiz, Al Manar, 2012
- Peter Stamm, Paysages aléatoires, traduit de l'allemand par Nicole Roethel, Christian Bourgois, 2002
- Stéphane Bouquet, Le mot frère, Champ Vallon, 2005
- Florence Pazzottu, L'inadéquat (le lancer crée le dé), Flammarion, 2005
- Rauschenberg Photographe, Catalogue, Centre Pompidou / Herscher, 1981
- Edoardo Sanguineti, Laborintus II, traduction française Vincent Barras, L'ours Blanc n°6, Héros Limite, 2015
- Patrick Modiano, Rue des boutiques obscures, Gallimard, 1978
- Patrick Modiano, De si braves garçons, Gallimard, 1982
- Edoardo Sanguineti, Corollaire, traduit de l'italien par Patrizia Atzei et Benoît Casas, NOUS, 2013
1- Lire comme un ogre, une brute, très vite, goulûment, parce que c'est le désir du moment.
2- Des livres d'image, des histoires, de langage, un peu de tout ça en alternance et en mélange-montage.
3- Les photographies noir et blanc. Chez Bernard Plossu, quelque chose de plus objectif, traité comme des indices par Giraudon et Viton dans deux récits brefs, chapitres brefs (images écrites, policières). Un triangle fait tourner l'image, la démultiplie. L'hôtel comme lieu commun, passage, neutre, habité provisoire, caméra espion.
4- On retrouve cet aspect objectif chez Rauschenberg, reportage (une virée automobile) et témoignage: garder mémoire de. "C'est ce genre d'activité que je voudrais faire entrer dans la photo: la confirmation que tout bouge." Quelques portraits (Cy, Merce, Jasper).
5- Emilio Arauxo témoigne d'un état de Galice: carnaval et monde Paysan (Isolina Punar), dans une terre qui se termine. Le travail de la photographie, lumière / contraste. Quelque chose de très moderne aussi. Un continu. Portrait et objets. Je pense aux motifs récurrents: poupée Barbie, masques,.. (on trouve des motifs répétés dans les dessins de Claude Royet-Journoud, j'essaie de relier, de trouver un angle - qu'on retrouve en préface, avec Philippe Beck, Natacha Michel et James Sacré, en galicien).
6- Trois très beaux livres, dans le besoin de regarder, se faire l’œil, aussi.
7- Petit manuel de l'Oulipo, comme son nom l'indique, livre d'exercices, presque scolaire (et que j'utiliserai dans ce cadre, sûrement).
8- François Matton oscille entre le sérieux (un manuel) et l'ironie distanciée, la gag: c'est à la fois très riche, très drôle (on rit beaucoup, on retrouve cette idée maître disciple d'Oreille rouge et son maître, mais sur un autre mode). C'est assez déroutant. Le mot poésie, qu'il utilise naïvement, faussement: il y va aussi dans le travail du mot. Toujours entre plusieurs genre: récit, manuel de bien-être, poésie, dessin... Le coup de la savonnette, qui glisse entre les doigts. Et ça fonctionne.
9- Lire un essai historique, de temps à autre: l'altérité profonde d'un temps différent, dans le détail, l'exotisme. Par contraste, ce sur quoi on construit une forme de permanence: clichés faux... Un livre d'histoire est toujours surprenant, très nouveau. D'autant plus, dans l'idée de ville, ce qui est véhiculé dans ce mot, comme archétypes.
10- Edoardo Sanguineti (et du coup, réécouter le disque de Luciano Berio, qui a étonnamment été sans doute une introduction au free jazz, pour moi): à la fois quelque chose de quotidien (récit des jours, d'un voyage, de voyages, la lyrique amoureuse aussi, dans Corollaire), de très Joycien dans la création langagière (le mélange, la babélisation, Pound, cité dans Laborintus), un dépôt historique, par strates traversées de mouvements tectoniques (ça coupe, ça bouscule), de très jazz aussi (beat mais sans lourdeur: free). On s'y perd, mais dans une forme de légèreté (deux attitudes différentes des traducteur: traduire tout, ou seulement l'italien, et la mise en page qui va avec ). Creuser.
11- Florence Pazzottu, mallarméenne, dans la naissance du geste poétique: réitérer le mouvement de ce qui fait écrire, faire (avec un côté presque organique parfois: le forme quasi ADN de la partie Gravité (sismographie), et les jeux de répétitions, de reprises, sans cesse dans des entourages nouveaux, comme le codage ATCG, pour continuer dans la comparaison). C'est très fin, souvent dans une gemme naissante, émergeant: "un tissu changeant / les trous d'une dentelle / où fulgurent le lieu / le fougueux présent où / l'inapparu paraît" (18), "l'élan risqué du quoi" (31). Creuser.
12- Ne plus savoir si on a déjà lu un livre.
13- Eduardo Chirinos, dans la lyrique amoureuse, répétition dans le motif, une certaine tradition. Quelque chose ici me séduit, y revenir une autre fois.
14- Le mot frère travaille sur le lexique, le dépôt de ce qui se passe dans les mots, l'idiosyncrasie des définitions ("il faudrait un dictionnaire de chaque homme, car aucun mot n'est le même d'une bouche à l'autre" - 44), mixe lui aussi, très finement, différents mode: mémoire ("peut-être cela aussi / se réfugie dans le poème"), langage-mémoire, tradition distanciée ("Tout cela est (elle y pense) très old school poétique, romantisme spécialement anglais, càd vivace et touffu" - 79), jeu sur la forme, essais de variations [et je ne sais pas pourquoi, pour la première partie, je pense à Ashbery, à relire]. Et c'est très beau, touchant juste. Creuser.
15- Peter Stamm, très beau aussi, sorte de road-movie (la photographie aussi, celles prises par le personnage principal, dans son errance en France, et les objets, le peu d'objets, mémoire de ce qui reste de son passé). Finesse de la construction narrative, blocs non linéaires au début, qui écartent la chronologie, rapportent à des moments vitrifiés, avant de reprendre un cours plus traditionnel. [Je pense un peu à Duras, d'une certaine façon. Mais sans ce qui parfois m'agace chez elle, et que je ne sais pas définir.] "Des paysages brouillés, un ciel couvert, de temps à autre un groupe de maisons, un village. es forêts grises au loin, des forêts argentées."
16- On fait bien, parfois, de suivre des conseils de lecture. Ce qu'il y a de confiant.
17- Je n'avais jamais lu Modiano, envie de récit, de légèreté: deux livres qui ont à voir avec l'enquête, le roman policier, les portraits (une galerie, double, mémoire ici encore, fiction de fiction). Dans Rue des boutiques obscures, surtout frappé par l'usage des temps verbaux au début: un brouillage très léger, très fin, avec un bel effet. En général, le "réel" fait irruption dans le roman policier par la négation du genre (on n'est pas dans un polar, affirme un personnage, cliché du genre): dans De si braves garçons, Modiano fait l'inverse: on apprend que le narrateur s'appelle Patrick, puis qu'il écrit des romans policier. Un renversement du lieu commun. Deux romans: répétition de motifs, de mots, un matériau de base dirait-on. Voir.
- Benoît Garnot, Les villes en France aux XVIè XVIIè XVIIIè siècles, Ophrys, 1989
- Emilio Arauxo, Miltempos, Toxosoutos, 2017
- Oulipo, Abrégé de littérature potentielle, Mille et une nuits, 2002
- François Matton, Exercices de poésie pratique, POL, 2017
- Eduardo Chirinos, Quatorze formes de mélancolie, traduit de l'espagnol (Pérou) par Modesta Suarez et Alvaro Ruiz, Al Manar, 2012
- Peter Stamm, Paysages aléatoires, traduit de l'allemand par Nicole Roethel, Christian Bourgois, 2002
- Stéphane Bouquet, Le mot frère, Champ Vallon, 2005
- Florence Pazzottu, L'inadéquat (le lancer crée le dé), Flammarion, 2005
- Rauschenberg Photographe, Catalogue, Centre Pompidou / Herscher, 1981
- Edoardo Sanguineti, Laborintus II, traduction française Vincent Barras, L'ours Blanc n°6, Héros Limite, 2015
- Patrick Modiano, Rue des boutiques obscures, Gallimard, 1978
- Patrick Modiano, De si braves garçons, Gallimard, 1982
- Edoardo Sanguineti, Corollaire, traduit de l'italien par Patrizia Atzei et Benoît Casas, NOUS, 2013
1- Lire comme un ogre, une brute, très vite, goulûment, parce que c'est le désir du moment.
2- Des livres d'image, des histoires, de langage, un peu de tout ça en alternance et en mélange-montage.
3- Les photographies noir et blanc. Chez Bernard Plossu, quelque chose de plus objectif, traité comme des indices par Giraudon et Viton dans deux récits brefs, chapitres brefs (images écrites, policières). Un triangle fait tourner l'image, la démultiplie. L'hôtel comme lieu commun, passage, neutre, habité provisoire, caméra espion.
4- On retrouve cet aspect objectif chez Rauschenberg, reportage (une virée automobile) et témoignage: garder mémoire de. "C'est ce genre d'activité que je voudrais faire entrer dans la photo: la confirmation que tout bouge." Quelques portraits (Cy, Merce, Jasper).
5- Emilio Arauxo témoigne d'un état de Galice: carnaval et monde Paysan (Isolina Punar), dans une terre qui se termine. Le travail de la photographie, lumière / contraste. Quelque chose de très moderne aussi. Un continu. Portrait et objets. Je pense aux motifs récurrents: poupée Barbie, masques,.. (on trouve des motifs répétés dans les dessins de Claude Royet-Journoud, j'essaie de relier, de trouver un angle - qu'on retrouve en préface, avec Philippe Beck, Natacha Michel et James Sacré, en galicien).
6- Trois très beaux livres, dans le besoin de regarder, se faire l’œil, aussi.
7- Petit manuel de l'Oulipo, comme son nom l'indique, livre d'exercices, presque scolaire (et que j'utiliserai dans ce cadre, sûrement).
8- François Matton oscille entre le sérieux (un manuel) et l'ironie distanciée, la gag: c'est à la fois très riche, très drôle (on rit beaucoup, on retrouve cette idée maître disciple d'Oreille rouge et son maître, mais sur un autre mode). C'est assez déroutant. Le mot poésie, qu'il utilise naïvement, faussement: il y va aussi dans le travail du mot. Toujours entre plusieurs genre: récit, manuel de bien-être, poésie, dessin... Le coup de la savonnette, qui glisse entre les doigts. Et ça fonctionne.
9- Lire un essai historique, de temps à autre: l'altérité profonde d'un temps différent, dans le détail, l'exotisme. Par contraste, ce sur quoi on construit une forme de permanence: clichés faux... Un livre d'histoire est toujours surprenant, très nouveau. D'autant plus, dans l'idée de ville, ce qui est véhiculé dans ce mot, comme archétypes.
10- Edoardo Sanguineti (et du coup, réécouter le disque de Luciano Berio, qui a étonnamment été sans doute une introduction au free jazz, pour moi): à la fois quelque chose de quotidien (récit des jours, d'un voyage, de voyages, la lyrique amoureuse aussi, dans Corollaire), de très Joycien dans la création langagière (le mélange, la babélisation, Pound, cité dans Laborintus), un dépôt historique, par strates traversées de mouvements tectoniques (ça coupe, ça bouscule), de très jazz aussi (beat mais sans lourdeur: free). On s'y perd, mais dans une forme de légèreté (deux attitudes différentes des traducteur: traduire tout, ou seulement l'italien, et la mise en page qui va avec ). Creuser.
11- Florence Pazzottu, mallarméenne, dans la naissance du geste poétique: réitérer le mouvement de ce qui fait écrire, faire (avec un côté presque organique parfois: le forme quasi ADN de la partie Gravité (sismographie), et les jeux de répétitions, de reprises, sans cesse dans des entourages nouveaux, comme le codage ATCG, pour continuer dans la comparaison). C'est très fin, souvent dans une gemme naissante, émergeant: "un tissu changeant / les trous d'une dentelle / où fulgurent le lieu / le fougueux présent où / l'inapparu paraît" (18), "l'élan risqué du quoi" (31). Creuser.
12- Ne plus savoir si on a déjà lu un livre.
13- Eduardo Chirinos, dans la lyrique amoureuse, répétition dans le motif, une certaine tradition. Quelque chose ici me séduit, y revenir une autre fois.
14- Le mot frère travaille sur le lexique, le dépôt de ce qui se passe dans les mots, l'idiosyncrasie des définitions ("il faudrait un dictionnaire de chaque homme, car aucun mot n'est le même d'une bouche à l'autre" - 44), mixe lui aussi, très finement, différents mode: mémoire ("peut-être cela aussi / se réfugie dans le poème"), langage-mémoire, tradition distanciée ("Tout cela est (elle y pense) très old school poétique, romantisme spécialement anglais, càd vivace et touffu" - 79), jeu sur la forme, essais de variations [et je ne sais pas pourquoi, pour la première partie, je pense à Ashbery, à relire]. Et c'est très beau, touchant juste. Creuser.
15- Peter Stamm, très beau aussi, sorte de road-movie (la photographie aussi, celles prises par le personnage principal, dans son errance en France, et les objets, le peu d'objets, mémoire de ce qui reste de son passé). Finesse de la construction narrative, blocs non linéaires au début, qui écartent la chronologie, rapportent à des moments vitrifiés, avant de reprendre un cours plus traditionnel. [Je pense un peu à Duras, d'une certaine façon. Mais sans ce qui parfois m'agace chez elle, et que je ne sais pas définir.] "Des paysages brouillés, un ciel couvert, de temps à autre un groupe de maisons, un village. es forêts grises au loin, des forêts argentées."
16- On fait bien, parfois, de suivre des conseils de lecture. Ce qu'il y a de confiant.
17- Je n'avais jamais lu Modiano, envie de récit, de légèreté: deux livres qui ont à voir avec l'enquête, le roman policier, les portraits (une galerie, double, mémoire ici encore, fiction de fiction). Dans Rue des boutiques obscures, surtout frappé par l'usage des temps verbaux au début: un brouillage très léger, très fin, avec un bel effet. En général, le "réel" fait irruption dans le roman policier par la négation du genre (on n'est pas dans un polar, affirme un personnage, cliché du genre): dans De si braves garçons, Modiano fait l'inverse: on apprend que le narrateur s'appelle Patrick, puis qu'il écrit des romans policier. Un renversement du lieu commun. Deux romans: répétition de motifs, de mots, un matériau de base dirait-on. Voir.
vendredi 5 mai 2017
Livres lus ou relus (terminés entre le 28/4 et le 4/5)
- Louis Hémon, Lizzie Blakeston, Phébus, 2010 (1908)
- Gustave Flaubert, Dictionnaire des idées reçues, illustré par Chaval, Club français du livre, 1958
- Jean-Michel Alberola, Le hasard, l'agrafeuse et la nécessité, cipM, 2013
- Alfredo Molano, Le journal de Sharon, traduit de l'anglais (Etats Unis) par Ariane Bataille, 13ème note, 2010
1- Lire des histoires, s'y laisser prendre. La fable, le conte, la fiction.
2- Lire un livre d'images. Regarder des images.
3- Se faire des images, comme on dit "se faire un film".
4- Je ne connais rien de Louis Hémon. Je n'ai pas lu Maria Chapdelaine, peut-être commencé puis abandonné très vite enfant. Sans doute: idée que c'était compliqué et ennuyeux. Une nouvelle, rapide, ascension et chute, déjà en bas. Beau texte un peu suranné. Fable.
5- Impeccables illustrations de Chaval, toujours très pince-sans-rire, pour ce texte de Flaubert, et l'exercice n'était pour le moins pas simple. J'ignorais l'existence de ce livre. Rire à retardement, à double retardement, texte et image, effets de bande: pouffer. (Je découvre qu'il a été réédité par le Castor Astral)
6- Je me souviens d'une longue interview d'Alberola dans le monde, quand j'étais étudiant, et d'avoir trouvé ses réponses passionnantes.
7- Dans cette très belle collection du cipM, le livre, en planches est composé de travaux sur carte postales et polaroïds: retouchés, avec du texte, jeu sur la légende. C'est très beau. Je me demande comment lire un livre d'image. L'image m'interroge: comment rendre une image, faire un portarit (un des travaux d'avril).
8- Relire les livres d'Emilio Arauxo.
9- Trafic de drogue et road-movie (boat-movie?), par Alfredo Molano. Un texte bref, relais narratifs, assez inventif tout en restant simple.
10- Séduction de l'image, de la fable. Trouver des livres.
9-
- Gustave Flaubert, Dictionnaire des idées reçues, illustré par Chaval, Club français du livre, 1958
- Jean-Michel Alberola, Le hasard, l'agrafeuse et la nécessité, cipM, 2013
- Alfredo Molano, Le journal de Sharon, traduit de l'anglais (Etats Unis) par Ariane Bataille, 13ème note, 2010
1- Lire des histoires, s'y laisser prendre. La fable, le conte, la fiction.
2- Lire un livre d'images. Regarder des images.
3- Se faire des images, comme on dit "se faire un film".
4- Je ne connais rien de Louis Hémon. Je n'ai pas lu Maria Chapdelaine, peut-être commencé puis abandonné très vite enfant. Sans doute: idée que c'était compliqué et ennuyeux. Une nouvelle, rapide, ascension et chute, déjà en bas. Beau texte un peu suranné. Fable.
5- Impeccables illustrations de Chaval, toujours très pince-sans-rire, pour ce texte de Flaubert, et l'exercice n'était pour le moins pas simple. J'ignorais l'existence de ce livre. Rire à retardement, à double retardement, texte et image, effets de bande: pouffer. (Je découvre qu'il a été réédité par le Castor Astral)
6- Je me souviens d'une longue interview d'Alberola dans le monde, quand j'étais étudiant, et d'avoir trouvé ses réponses passionnantes.
7- Dans cette très belle collection du cipM, le livre, en planches est composé de travaux sur carte postales et polaroïds: retouchés, avec du texte, jeu sur la légende. C'est très beau. Je me demande comment lire un livre d'image. L'image m'interroge: comment rendre une image, faire un portarit (un des travaux d'avril).
8- Relire les livres d'Emilio Arauxo.
9- Trafic de drogue et road-movie (boat-movie?), par Alfredo Molano. Un texte bref, relais narratifs, assez inventif tout en restant simple.
10- Séduction de l'image, de la fable. Trouver des livres.
9-
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