- Gabriel Gauthier, Simurgh & Simorgh, Théâtre Typographique, 2016
- Raymond Queneau, Les fleurs bleues, Gallimard, 1965
- Donato Carrisi, Le chuchoteur, traduit de l'italien par Anaïs Bokobza, Le livre de Poche /Calmann Levy, 2010
- Yan Gauchard, Le cas Annunziato, Minuit, 2016
- Raymond Queneau, Le dimanche de la vie, Gallimard, 1952
- Raymond Queneau, Une histoire modèle, Gallimard, 1966
1- Relire Gauthier, pour une note dans le CCP, sans relire la quatrième de couverture de Pierre Alferi (voir après comment elle contamine, impression de portes ouvertes après avoir parcouru longuement un livre sur l'art du Moyen-Orient et des souvenirs de Londres).
2- Queneau pour l'envie d'une lecture qui soit légère dans le roman et stimulante. Et on n'est jamais déçu avec Queneau.
3- Lire Kojève un jour.
4- Les strates du roman, la mise en abyme des lectures, stimulante et vertigineuse. L'histoire et l'Histoire, le récit, le sens, l'absence de sens. Cidrolin et son essence de fenouil, remontant le cours avec le duc d'Auge. Le travail de transition, de multiplicité.
5- les aventures de Valentin Brû, avec toujours cette obsession pour l'histoire, les chiffres et la morale, finalement, qu'il n'y a pas. Un roman d'aventure assez statique. Tableaux.
6- Le bref essai inachevé, Une histoire modèle, et la perception que j'ai de ne plus avoir la même lecture, notamment sur l'humour qui s'en dégage, mélangé aux sérieuses préoccupations qui le traversent. Un modèle réduit.
7- Il m'est difficile de parler de Queneau, tant je suis impressionné par l'aspect encyclopédique du projet. Et la stature imposante.
8- Le polar du moment, assez original dans l'idée, mais qui s'essouffle dans la longueur. Il faudrait lister les clichés pour voir tout ce qu'il y a de forme fixe dans ce genre. Une sorte, aussi de sonnet, ou de chanson. Agatha Christie est très forte pour les infimes variations du récit.
9- Au delà de l'amusant prétexte (un type, traducteur, se retrouve enfermé un week-end dans un musée, suite à une blague, et la situation ne cesse d'empirer), c'est la syntaxe de Gauchard qui me plaît vraiment, quelque chose entre le fluide et le tendu, la continuité et la rupture. A la fois facile et recherché, en décrochage-raccrochage: vraiment du beau travail et un beau texte, qui fait surgir aussi d'autres préoccupation.
9- Lire au hasard, dans la surprise et le désir.
samedi 26 novembre 2016
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