- Emmanuel Hocquard, Une grammaire de Tanger, CipM, 2007
- Emmanuel Hocquard, Les babouches vertes, CipM, 2009
- Emmanuel Hocquard, Les coquelicots, CipM, 2011
- Emmanuel Hocquard, Avant, CipM, 2012
- Emmanuel Hocquard, Ce qui n'advint pas, CipM, 2016
- Emmanuel Hocquard, Un anniversaire, Contrat Maint, 2015
- Emmanuel Hocquard, Conditions de lumière, POL, 2007
- Emmanuel Hocquard, L'invention du verre, POL, 2003
- Georges Simenon, La main, Presses de la cité, 1968
- Emmanuel Hocquard, Muriel, film, CipM, 2017
- Emmanuel Hocquard, Méditations photographiques sur l'idée simple de nudité, POL, 2009
- Thomas Kling, Manhattan Espace Buccal, traduit de l'allemand par Aurélien Galateau, Unes, 2015
- Leontia Flynn, Sonnets, traduits de l'nglais (Irlande du Nord, par Fanny Quément, Marguerite Waknine, 2018
- Georges Simenon, La guinguette à deux sous, Fayard 1931 (repris en livre de poche)
1- "Or la question n'est pas de se demander ce qu'il y a derrière ce qui est écrit, mais de lire ce qui est écrit. Et ça, c'est difficile, parce qu'on n'a pas appris à le faire. Il conviendrait de se déshabituer, du moins en partie, de nos habitudes de lecture." (Une grammaire)
2- "Faire jouer un mot, c'est le faire entrer, non dans une phrase, mais dans un agencement. " (Les coquelicots): "Faculté d'étonnement, de surprise, d'émerveillement, de joie peut-être."
3- Joie est un mot qui revient souvent dans les derniers textes d'Hocquard, en référence à Nietzsche.
4- "Refus d'appropriation / perspectives de lecture, / durablement, dans le sens / de hanter." (L'invention). Et: "Un volume de lumière / que révèlent les circonstances / sans l'expliquer ouvre / des portes au lieu / de fermer."
5- Un relevé, je crois, tient d'une destination et d'une intention. Une lecture, qui en vaut une autre, du moins en partie. Comme je suis parfois très idiot, je n'avais pas vu, par exemple, le recadrage des images dans Muriel, film, qui donne le sens à l'ensemble.
6- Toute cette relecture d'Hocquard a eu lieu pour un entretien avec Eric Audinet, à l'invitation de L'EbaBx, à la librairie Mollat, après la lecture / projection du film de Juliette de Laroque, Juste quoi,
(très beau, un film de: de Hocquard, de Tanger. Une belle réussite.). On peut écouter tout ça ici. (Beaucoup d'autres entretiens et archives à écouter).
7- Un Maigret est toujours agréable à lire, cette lenteur alcoolisée, un peu à la marge, dans les secrets. La main est un faux polar américain, un mort et suivre. Simenon est très bon dans ces romans à côté. Le passage de la ligne a été une lecture marquante.
8- Une traduction des sonnets de Leontia Flynn, tirés de divers livres: une anthologie de forme. Une tradition, et un jeu sur celle-ci, dans les références, la distance prise, parfois très objective. L'oscillation entre des formes d'hommages, biographies ou détails, et le rapport au père, à l'intime lié au sonnet, mais dans une objectivation de ce qu'on appelle lyrisme. Une belle découvrete récente pour moi.
9- Thomas Kling, qui a dirigé le centre d'Hombroich jusqu'à sa mort en 2005, a écrit deux textes sur sa visite à New York, l'un avant et l'autre après le 11 septembre. Un hiatus, travail sur l'image, la mémoire, l'actualité et l'actualisation. la langue court, se disjointe, mais une scansion, un textus. Lu trop vite dans le train, à reprendre.
samedi 7 juillet 2018
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire