- Agnès Domergue et Cécile Huissier, Il était une fois… Contes en
haïku, Thierry Magnier, 2013
- Michel Tournier, L’aire du muguet, Gallimard, Folio Junior, 1982
- Graham Clarke, Alfred Stieglitz, Phaidon, 2006
- Eugène Atget, Paris, édité Par Jean-Claude Gautran,
Taschen, 2016
- La Rochefoucauld, Maximes, Garnier-Flammarion, 1977
1- Amusants petits haïkus en énigmes pour découvrir le titre d’un
conte. Lecture de travail, d’utilisation facile.
2- Autre lecture de travail, nouvelle à chute, avec le décalage de
temps qui fait qu’un texte sans doute intéressera moins, le contexte, la langue
(?) – lire à la place de, sans doute dans une perception tronquée, faire le
choix. Et avec La mort d’Olivier Bécaille de Zola et La lettre volée
de Poe, proposer un choix pour un exercice scolaire, dans les livres à
disposition – et le Tournier n’a pas été choisi, dommage - en vérifier la lecture autre.
3- Livre d’images, connues pour la plupart, le format, l’ordonnancement,
regraver dans un autre ordre ce qui marque. Comment on reconvoque l’image de l’image,
la première, une superposition de calques dans revoir. Par couches
successives.
4- Atget, découvrir : les espaces souvent vides, visages bougés
des passants (ce qui, au plus haut point, mais dans la marge exposant, me
fascine). Le photographe pensant document, arpentant pour mémoire, usage second
de son image comme sans valeur propre – ce qu’on en fera – et pourtant les
albums auto-édités, et l'envie de les voir matériellement, ce qu'ils suscitent. Ce qui me frappe : les jeux sur la profondeur, la
construction de la perspective, d’une représentation de la ville (très
différente de celle que j’imaginais, par ailleurs).
5- Relire la Rochefoucault, qui m’avait énormément marqué étudiant,
et qui a été redoublé plus tard par la lecture de La Fontaine (L’homme et
son image, très bel hommage). Reprendre l’image d’un livre, sous un autre œil,
en réduire la perspective, avec la déception du retour sur ses pas, s’étonner
des notes retrouvées sur un papier griffonné, la naïveté perdue. Le temps, le
moment du livre. « les biens et les maux qui nous arrivent ne nous
touchent pas selon leur grandeur, mais selon notre sensibilité. » (102)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire