- James Ellroy, Extorsion, traduit de l’anglais (Etats-Unis)
par Jean-Claude Gratias, Rivages, 2014
- Kamome Shirahama, L’atelier des sorciers I, traduit par
Fedoua Lamodière, PIKA, 2018
- James Cameron, Avatar, le roman du film, , traduit de l’américain
par Jean-Noël Châtain, Hachette, « Bibliothèque verte », 2010
- Irène Némirovsky, Le bal, Grasset, 1930
- Irène Némirovsky, Les mouches d’automne, Grasset, 1931
- Blaise Cendrars, J’ai saigné, Hatier, 2012 (1938)
- Irène Némirovsky, David Golder, Grasset, 1929
1- Un petit Ellroy, rapide, qui file vite, disparaît. La chasse aux sorcières,
la presse de caniveau, entre diverses modalités de récit : fantastique, enquête,
fausse autobiographie, références réelles, distorsions. Une fantaisie.
2- Mon deuxième Manga, shonen, me dit-on. Un manga pour
jeune garçon, dont le personnage principal est une apprentie sorcière, un
manga pour fille ? Étrange bousculade de genres. On sent l’influence d’Harry
Potter, et du graphisme européen – un travail graphique intéressant, d’ailleurs.
3- Je me souviens des bibliothèques roses qui reprenaient des films
(Disney, en général – je rêvais de voir Le trou noir au cinéma, dont nous possédions
aussi un livre-disque – 45 tours, la petite musique qui indiquait le changement de page et les effets spéciaux sonores). Enthousiasme de ma fille, donc je lis, vite.
Produit dérivé, d’une lecture facile.
4- Lecture de travail, avec donc un objectif précis, sur l’autobiographie,
le témoignage, la guerre. Je n’avais pas lu Cendrars depuis longtemps, et ce
récit entrouvre la bibliothèque : fouiller déplacer des livres, faire un
tas à porter de main, du moment (Bourlinguer, tiens.), sur l'étagère.
5- L’occasion fait le larron (au hasard, et le format des Cahiers
rouges, parfaits à ce moment-là) et l’appétit pour le romanesque. Les livres
brefs de Némirovsky, qui m’enthousiasment de façon inattendue, gourmandise, une
manière de tourner autour d’un centre, d’utiliser différents modes de vue, pas
réellement tranchés. La bourgeoisie, une forme d’exil, de déclassement, les
événements, le passé, l’idéal, la vie, la survie, ce qui se défait, ce qui reste, le montage et les pirouettes narratives qui
prennent corps.
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