- Samuel Beckett, Cap au pire, traduit de l’anglais par Edith
Fournier, Minuit, 1991
- Georges Simenon, Un échec de Maigret, Presses de la cité,
1956
- Margaret
Hooks, Tina Modotti, Phaidon, 2002
1- Travail de
réduction à l’œuvre dans le texte de Beckett(“De qui les mots? Demanda en
vain. Ou pas en vain. Si dire pas su. Pas dit. Nuls mots pour lui dont les
mots. – 24), lexique et syntaxe à l’économie (mais la santé de la diction). Un
développement par le petit, le minima. Relire ce texte en pensant “agent
dormant”, comme quelque chose qui me suit, un peu en douce, en secret (je pense
aussi à la lecture de Hussserl, que j’associe fort peu philosophiquement à
celle de Beckett – le même travail de déplacement, de lenteur dans le peu): “Ne
pas savoir ce qu’ils disent. Ne pas savoir ce que c’est que les mots qu’il dit disent.
Dit? Sécrète.”
2- Double
échec de Maigret, mais sans réel échec. Une lecture de train. La lenteur adéquate.
Le rythme de Simenon. Voir ses photographies.
3- Tina
Modotti, dans les virements abrupts, la carrière brève. Je retiens la révolution,
le symbolique et surtout l’abstraction à l’œuvre dans l’acte de percevoir.
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