- Martin Högström, Discours transposés, traduits du suédois par Julien Lapeyre de Cabanes, Cipm / Spectres familier, 2017
- James Joyce, Pomes Penyeach, traduits de l'anglais par Bernard Pautrat, Allia, 2012
- Emmanuel Hocquard, Comme un orage, Cipm, 2017
- Emmanuel Hocquard, Muriel, film, Cipm, 2017
- Gianfranco Sanguinetti, Miroslav Tichy, Les formes du vrai, Cipm, 2017
- Cléa Chopard, ancolie commune, L'Ours Blanc, 2017
- Muscle, 14, Hanqiu Xiao / Erikur Orn Norddahl, traduits par Yuhang Li et Eric Boury, 2017
- Olivier Domerg, Plossu / Sainton, Portraits d'écrivains, Autres et Pareils 30, Contre pied, 2008
- Nicolas Antona / Nina Jacqmin, La Tristesse de l'éléphant, Les Enfants rouges, 2016
1- Découvrir Martin Högström, apprécier, lire fluidement, mais sans noter. Quelque chose qui travaille l'intervalle et la discontinuité. A relire attentivement.
2- Un très beau cadeau que ce livre de Joyce, petit objet très joli, avec une postface très éclairante du traducteur. Le lyrisme un peu suranné et très moderne en même temps (des tournures anciennes, thou, qui me rappellent les sonnets de Shakespeare dans une toute petite édition verte publiée à Leipzig - échos) est un vrai tour de force, et c'est fin et magnifique.
3- Trois livres d'images dans une collection que j'affectionne particulièrement, cahiers non reliés et chaque photographie étant imprimée sur une page cartonnée.
4- Réédition, ou édition du premier livre d'Emmanuel Hocquard, éclairs de la photographie et du texte, qui se boucle, avec une préface de Claude Royet-Journoud.
5- "Les textes, comme le passé, bougent incessamment avec les lectures qu'on en fait. Le même texte contient d'autres textes. C'est à dire d'autres lectures." (EH, "Re-lire" - Postface)
6- Et le dernier livre d'Emmanuel Hocquard, qui monte des chutes par deux. Là aussi, sans doute, des éclairs - ce qui se produit entre deux objets associés.
7- Le nu - et donc un autre livre de l'auteur en mire. Et là aussi, ce qui, nument, nait dans la photographie. L'énigme.
8- Le texte de Gianfranco Sanguinettei est une forme d'ode à Tichy, à ce qui le rend indispensable. Les photographies, avec le bricolage connu (sur la prise de vue, le développement), jouent sur l'usure, le flou, et paradoxalement, la fraîcheur.A la fois très concrètes et confiant à une forme d'abstraction. A mettre en regard avec la nudité chez Hocquard. Là encore, un mystère.
9- Cléa Chopard associe un discours sur les fleurs, avec ce que cela évoque en termes de tropes et de poème, et des notices de médicaments (anxiolytiques ou antidépresseurs). La légèreté du début du livre dérive peu à peu, très finement, et le texte prend en profondeur de champ, petit à petit. Le procédé fonctionne très bien, et c'est une belle réussite.
10- Muscle publie les auteurs par deux dans son petit pliage. C'est bref, une bouchée apéritive. Hanqio Xiao, un peu bref peut-être pour ma lecture. Quant au texte d'Erikur Orn Norddahl, un islandais, il m'a d'abord agacé par l'usage de l'anaphore, puis je me suis laissé prendre et cela prend en effet, à la fois ironique et politique, et la forme du texte épouse le discours.
11- Olivier Domerg, relate des entretiens, des résumés de rencontres, dans une réflexion sur la méthode, le parallèle entre deux artistes qui travaillent dans l'amitié. Une belle perspective. Un autre livre d'images, en abyme .
12- Une bande dessinée lue pour le travail, pas très joyeuse.
13- Comment on se projette aussi dans un livres, comment fonctionnent les échos, qui traversent et se meuvent dans les lectures.
vendredi 24 novembre 2017
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