- Sylvie Allouche, Stabat murder, Syros, 2017
- Cia Rinne, L'usage du mot, L'Ours blanc, 2017
- Mahmoud Darwich, Ne t'excuse pas, traduit de l'arabe (Palestine) par Elias Sanbar, Actes sud, 2006
1- Lecture pour le travail, un peu prévisible dans le dénouement, mais on s'y laisse aller. Lecture double ou triple: polar du soir, plus attentive parce que c'est pour le travail, avec les élèves en tête.
3- Le best seller et sa forme: longueur, nombre de caractères par page, taille de ceux-ci, longueur de chapitre, place des blancs. Ce qui accélère?
4- Cia Rinne écrit dans une tradition de la poésie sonore (Henri Chopin est nommé, par exemple), mais aussi language (Charles Bernstein est dans les remerciements et on pense à certaines de ses lectures, parfois très drôles). Polyglotte - le texte alterne l'anglais, le français, l'italien et l'allemand, jouant sur la matérialité de la langue, les effets de sens, provoque jeux de mots, calembours, gags visuels, ... Cela fonctionne bien, sans lourdeur, et donne envie d'assister à une lecture performée.
5- "voici le résumé: // ()" (5)
6- Première lecture de Darwich, un peu désorienté. Des poèmes d'une page en général, hormis ceux de la fin, plus longs. Quelque chose qui s'apparente au journal: voyages, réflexions et notations diverses (un très beau texte sur les nuages - 76), avec une tension souterraine,, inquiète et apaisée: "Nous avons une patrie sans frontière,/ conforme à notre idée, /de l'inconnu, étroite et vaste."(37) "L'absence / est le guide. Elle est le guide." (45), "Un futur antérieur me pécède." (64), "L'image d'une chose est-elle plus forte / que cette chose?" (112)...
7- Naviguer à vue.
8- Je retourne dans les bibliothèques, c'est bien.
samedi 25 novembre 2017
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