- Le goût du
zen, recueil de propos et d’anecdotes, textes choisi et traduits du
japonais par Janine Coursin, Le promeneur, 1993
- Andreï
Kourkov, Truite à la slave, traduit du Russe par Annie Epelboin, Liana
Levi, 2005
- Sylvie
Chausse, Le maître se met au vert, Thierry Magnier, 2002
1- « Un
coup de vent balaya les paroles du prédicateur et emporta le texte de son
sermon jusqu’aux branches du citronnier. Pris au dépourvu et ne pouvant les
récupérer, il descendit de chaire en disant : ‘Quant aux détails, vous les
trouverez dans les branches du citronnier.’ Il prit les dons de ses fidèles en
passant et partit sans ajouter un mot. » (Ichien Mujû – 60). Une
compilation, un choix, avec rubriques, parfois curieux, comme cet écho : « Le
temps est existence et toute existence est temps, c’est ce qu’on appelle ‘l’être
temps’. Il y a des myriades d’herbes et d’êtres sur cette terre mais chaque
brin d’herbe, chaque être est ‘être-temps’. Rien ne peut être séparé du temps :
chaque instant inclut l’univers entier. Nous sommes le temps. » (Dôgen
Kigen – 67-68). Et ceci : « Rien Rien Rien Rien Rien / Rien Rien Rien
Rien Rien / Rien Rien Rien Rien Rien » (Wu-men Hui-K’ai – 73).
2- J’écoute le
conseil d’une libraire, et je lis plus tard cette nouvelle un peu policière,
avec une inquiétude sous-jacente, palpable, autour de la disparition d’un
cuisinier, une suite de rebonds jusqu’à la torsion finale, qui confine à
l’absurde. Joie du romanesque, envie de creuser.
3- Lecture de
travail : utiliser le matériel à ma disposition. Double contrainte. J’en
ai oublié plusieurs dans cette liste.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire