- Heinrich von
Kleist, L’élaboration de la pensée par le discours, traduit de
l’allemand par Jacques Decour, Allia, 2016
- Agatha
Christie, The big four, Berkley Books, 1984 (1927)
- Heinrich von
Kleist, Sur le théâtre de marionnettes, traduit de l’allemand par
Jacques Outin, Mille et une nuits, 1993
1- Bref texte,
cher à Louis-René des Forêts (me dit-on – et je me rends compte que je n’ai pas
lu Voies et détours de la fiction), qui défend l’élaboration de la
pensée (le concept, l’idée, …) par le discours, ou plutôt, par la conversation,
le dialogue, l’échange, qui ne propose donc pas l’idée d’un concept figé, mais
celle d’une pensée dynamique, en mouvement, en mutation constante. « Ce
n’est pas en effet nous qui savons, mais un certain état de nous-mêmes. »
(36-37) CQFD avec le dialogue sur les marionnettes, ou plutôt sur la grâce et
l’innocence, dans le mouvement (et en perspective, quelque chose sur la danse).
2- Enquête
d’Hercule Poirot, trouvée dans une boîte (par coïncidence, je m’étais trouvé
face à ce titre deux jours avant, d’où la lecture, qui tient parfois à peu de
choses) : le retardement est construit sous formes de petits chapitres
presque autonomes, par rapport à l’enquête initiale, si ce n’est par leur
dénouement – quasi-nouvelles. Une organisation souterraine, et des petites
cellules grises, typiques du roman de détection – pas l’un des meilleurs,
mais la dextérité d’Agatha Christie dans les variations sur la forme. Le Français, amusant, de Poirot (avec des
erreurs), pour donner dans le réalisme. Ma foi, mon ami !
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