- Robert Walser, La Rose, traduit de l'allemand par Bernard Lortholary, Gallimard, 1987
1- Continuer à lire un peu Walser, des textes brefs, souvent avec une tonalité dialogale ("Dire qu'il y a toujours quelque chose qui me préoccupe. On n'en finit jamais [...]" - 29), comme on flânerait, en observant nonchalamment les "vitrines" (42 ; "Je flânais tout bêtement" - 78), avec ce que ferait jaillir le regard, entre la perception et la rêverie, la pensée et le monde alentour, un intervalle à habiter de mots. Du coup, dans l'énumération, la liste, le croquis ("Une fois de plus, je n'ai fait qu'esquisser; en réalité, je devrais me sentir tenu d'en faire davantage. " - 43), le texte se fabrique en coq-à-l'âne, dans une tension précise en même temps que légère ("A Berlin, j'ai vu un jour au cinéma un film pour petits enfants, qui se passait en Californie. Il y a peu, j'ai naturellement encore fait une promenade.").
2- Les différences de traducteurs - on aimerait voir de plus près, pour certains lexiques, qui reviennent et ne se retrouvent pas. Question du choix, de la lecture.
3- "Il est bien connu que, dans ce qu'on lit, on fait entrer des pensées à soi, il n'y a donc pas lieu de redouter aucun livre." (98)
dimanche 10 juin 2018
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