- Gilles Ortlieb, Tombeau des anges, Gallimard, 2011
1- Un nom jamais lu, familier depuis l'adolescence (?): le catalogue des éditions Le temps qu'il fait. Comment, dans la bibliothèque mentale, en mouvement, on construit des attentes, des repères sans lieu, un nom propre qui n'est qu'articulation de vocables, rien à y rattacher ou si peu.
2- Les anges, ce sont les villes en -ange, qu'on trouve beaucoup en Moselle. Le livre est une sorte de carnet de voyage dans ces villes où l'on ne voyage pas, ou si peu - pas de tourisme, un carnet de peu, d'anecdotes, de réflexions. On y croisera le bouquiniste de Clouange, où j'allais de temps à autres, et où l'achat d'un ensemble de lettres racontera une histoire. Lecture agréable, comme on se promène, et à laquelle je rattache forcément des images - ici affection, fragments de mémoire, d'archive, journal implacable et rêveur.
3- "Les expéditions débutent souvent, on le sait, par des arrêts d'importance toute pratique (s'assurer une dernière fois que rien n'a été oublié, parmi l'indispensable), teintés d'une humeur variable mais volontiers contemplative à l'idée de ce qui nous attend, de l'inconnu - si connu soit-il par ailleurs - au devant de quoi on a décidé d'aller." (- 89)
4- Vagues échos.
dimanche 15 octobre 2017
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