- Christophe Mescolini, Westwerende, chantiers, édition privée, 2017
-Edwin Denby, The Climate, suivi de First Warm Days, avec douze traducteurs, Théâtre typographique, 2017
- Bernard Friot, Encore des histoires pressées, Milan, 1997
- Joseph Julien Guglielmi, Judass, Alain Benoît éditeur, 2006
- Frédéric Forte, Pentacles Mallarmé, La bibliothèque Oulipienne, 2017
- Ryoko Sekiguchi, Deux marchés, de nouveau, POL, 2005
1- A rebours des titres.
2- Le livre de Ryoko Sekiguchi, un de ceux que je préfère, marché au sens littéral et sens de celui joué avec le lecteur. Quelque chose d'à la fois évident et indéfinissable, dans le travail du littéraire, de ce qui fait sourdre le sens. Une relecture liée à un rappel: j'ai offert ce livre, il y a longtemps, parce que je le trouvais très beau. Et sa relecture est d'autant plus belle.
3- Frédéric Forte, poursuivant le travail engagé par Roubaud, s'approprie la forme avec dextérité, sous l'égide de Mallarmé. Et ça brille, et c'est beau. Comme des bonbons, vraiment très bons.
4- La mort de Guglielmi, premier traducteur du Billy the Kid, de Spicer, et qu'on ne lit sûrement pas assez. J'avais apprécié son journal dans Action poétique. Je constate ce jour-même qu'Alain Benoît est aussi décédé. Un très beau livre, avec des interventions d'Anne Slacik. La prose courante de Guglielmi alternant avec le vers, le bref, et une forme singulière. Livre long et court, "au sépulcre de leurs doigts". Il faudrait, là aussi, creuser dans une forme de luxuriance objective.
5- Friot, toujours amusant, friandises où je trouve des choses à utiliser au travail. Varias.
6- Edwyn Delby face à douze traducteurs et ça vaut le coup. Ne serait-ce que par l'étrangeté de l'écriture de Delby, qui semble à la fois limpide et ahurissante, à travers des sautes brèves, voltes rapides, quelque chose qui s'apparenterait à l'anacoluthe mais non. Les douze traducteurs proposent douze lectures et c'est douze pensées du textes qui se travaillent, comme en liens multipliés.
7- Fabriquer le livre d'un ami, pour l'en déposséder. Faire d'une lecture, la sienne propre. Relier des fragments, fabriquer un objet. Quelque chose d'anonyme et nommé. Et, chose étonnante, en profiter très vite, sans lassitude après la mise en page. Trouver des liens dans ce dédale, avec la confiance de l'auteur, et sans doute un échange dans le travail, sans que rien ne soit dit, entre la lecture et l'écriture. Ce sont des fragments c'est inachevé, et ça scintille. On trouvera les textes ici.
8- La quête, aussi, d'un livre.
9- Trouver le roman dans la fragmentation, dans l'absence de roman, fabriquer une linéarité, qui, sans doute, ne va pas, ne sied pas. Lire.
jeudi 17 août 2017
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