mercredi 7 octobre 2009

b/d/t

Lecture de deux Roubaud. Alice et les 36 garçons (Mac/val, 2006, avec Claude Lévêque): réécriture à partir d'Alice, ludique, logique, onirique. Un beau petit objet. Le Chevalier Silence, une aventure des temps aventureux (Gallimard, 1997), qui noue le fil "roman médiéval" et le fil "Hortense". Il y a le goût de l'intrication, de l'emmêlement, du Lancelot en prose. Simple à la lecture, il joue avec la narration médiévale, le statut de l'auteur et du narrateur. Je pense à Nous les moins que rien, fils aînés de personne (Fayard, 2006), présenté comme autobiographie, ce qui n'est pas faux d'une certaine façon, mais comme biographies de multiples personnages, dans lesquels on retrouve les facettes du travail de l'auteur. A quel point chaque texte se lie à l'ensemble, comme branche.

Ouverture de La Chambre (Gallimard, 1968) de Jean Roudaut et surprise (et fascination) de trouver sur la page de garde, en place du terme générique attendu (roman, nouvelles, poésie, récit...), cette mention: "Parenthèse".

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