- Jacques Roubaud, Vieux Coppée Nouveaux, Bibliothèque Oulipienne, 221, 2015
- Jacques Roubaud, Le tour du monde en 80 strophes, Bibliothèque Oulipienne, 230, 2016
- Michel Dosza, Le Vampire de Bréhat, Astoure 2009
1- De l'importance du travail de l'éditeur: un livre mal ponctué, mal corrigé, avec des longueurs épouvantables, une intrigue du coup difficile à suivre et peu cohérente... On pourrait dire Il aurait fallu. Cependant, de ces maladresses, tirer quelque chose, dans ce qui désagrège le récit, peut-être: ce que nous apprennent les mauvais livres.
2- Jacques Roubaud s'empare d'une forme, joue avec une prosodie traditionnelle, fabrique un digest de classique romanesque en quintils octosyllabiques rimés. Un règle, un processus, à la fois vain et stimulant, jouant des délimitations générique et réceptives: "La règle est générale". Simplicité d'abord mais dans une interrogation plus vaste.
3-"Il suffit. A quoi bon s'étendre!"
4- Coppée. Pluriel des noms propres.
5- Pastiche à distance, sans naïveté, hommages et pointes acides. J.R. règle aussi ses comptes (Vieux Coppée, en abyme - mais on le sait: quoiqu'on en dise, il existe une tradition, un substrat à toute forme, qu'on s'inscrive dans ou contre - & Other traditions, pour citer Ashbery). Du coup, l'envie aussi d'aller voir les différentes parties, rouvrir d'autres livres. Lieu d'échange aussi.
6- Dans ces Vieux Coppée, le travail autobiographique, touchant, qui prend place dans, tisse des liens avec la somme des livres de Roubaud. Question de densité, et de légèreté, l'échange entre les deux. Un livre difficile à réduire, très beau.
7- Reprendre le GIL.
samedi 10 septembre 2016
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