dimanche 11 novembre 2018

Livres lus ou relus (terminés entre le 21 et le 27/9)


- Samuel Beckett, Cap au pire, traduit de l’anglais par Edith Fournier, Minuit, 1991
- Georges Simenon, Un échec de Maigret, Presses de la cité, 1956
- Margaret Hooks, Tina Modotti, Phaidon, 2002

1- Travail de réduction à l’œuvre dans le texte de Beckett(“De qui les mots? Demanda en vain. Ou pas en vain. Si dire pas su. Pas dit. Nuls mots pour lui dont les mots. – 24), lexique et syntaxe à l’économie (mais la santé de la diction). Un développement par le petit, le minima. Relire ce texte en pensant “agent dormant”, comme quelque chose qui me suit, un peu en douce, en secret (je pense aussi à la lecture de Hussserl, que j’associe fort peu philosophiquement à celle de Beckett – le même travail de déplacement, de lenteur dans le peu): “Ne pas savoir ce qu’ils disent. Ne pas savoir ce que c’est que les mots qu’il dit disent. Dit? Sécrète.”
2- Double échec de Maigret, mais sans réel échec. Une lecture de train. La lenteur adéquate. Le rythme de Simenon. Voir ses photographies.
3- Tina Modotti, dans les virements abrupts, la carrière brève. Je retiens la révolution, le symbolique et surtout l’abstraction à l’œuvre dans l’acte de percevoir.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire