mardi 13 novembre 2018

Livres lus ou relus (terminés entre le 5 et le 11/10)


- James Ellroy, Extorsion, traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Jean-Claude Gratias, Rivages, 2014
- Kamome Shirahama, L’atelier des sorciers I, traduit par Fedoua Lamodière, PIKA, 2018
- James Cameron, Avatar, le roman du film, , traduit de l’américain par Jean-Noël Châtain, Hachette, « Bibliothèque verte », 2010
- Irène Némirovsky, Le bal, Grasset, 1930
- Irène Némirovsky, Les mouches d’automne, Grasset, 1931
- Blaise Cendrars, J’ai saigné, Hatier, 2012 (1938)
- Irène Némirovsky, David Golder, Grasset, 1929
 



1- Un petit Ellroy, rapide, qui file vite, disparaît. La chasse aux sorcières, la presse de caniveau, entre diverses modalités de récit : fantastique, enquête, fausse autobiographie, références réelles, distorsions. Une fantaisie.
2- Mon deuxième Manga, shonen, me dit-on. Un manga pour jeune garçon, dont le personnage principal est une apprentie sorcière, un manga pour fille ? Étrange bousculade de genres. On sent l’influence d’Harry Potter, et du graphisme européen – un travail graphique intéressant, d’ailleurs.
3- Je me souviens des bibliothèques roses qui reprenaient des films (Disney, en général – je rêvais de voir Le trou noir au cinéma, dont nous possédions aussi un livre-disque – 45 tours, la petite musique qui indiquait le changement de page et les effets spéciaux sonores). Enthousiasme de ma fille, donc je lis, vite. Produit dérivé, d’une lecture facile.
4- Lecture de travail, avec donc un objectif précis, sur l’autobiographie, le témoignage, la guerre. Je n’avais pas lu Cendrars depuis longtemps, et ce récit entrouvre la bibliothèque : fouiller déplacer des livres, faire un tas à porter de main, du moment (Bourlinguer, tiens.), sur l'étagère.
5- L’occasion fait le larron (au hasard, et le format des Cahiers rouges, parfaits à ce moment-là) et l’appétit pour le romanesque. Les livres brefs de Némirovsky, qui m’enthousiasment de façon inattendue, gourmandise, une manière de tourner autour d’un centre, d’utiliser différents modes de vue, pas réellement tranchés. La bourgeoisie, une forme d’exil, de déclassement, les événements, le passé, l’idéal, la vie, la survie, ce qui se défait, ce qui reste, le montage et les pirouettes narratives qui prennent corps.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire