dimanche 27 novembre 2016

Livres lus ou relus (terminés entre le 11/11 et le 17/11)

- Bernard Minier, Glacé, XO / Pocket, 2011
- Clair Arthur, Mama délire, sorcière d'Afrique, Nathan, 2000
- Eugène Savitzkaya, Un jeune homme trop gros, Minuit, 1978
- Jean-Luc Godard, Histoire(s) du cinéma, 1, 2, 3 & 4, Gallimard / Gaumont, 1998

1- Le polar du moment. J'avais lu les deux enquêtes suivantes du commandant Servaz. Un thriller qui fonctionne très bien, avec des passages intéressants en dehors du polar.
2- Une erreur de livre pour le travail: inadapté par rapport à des adolescent. Je ne comprends pas non plus l'intérêt de ce livre, classé "humour" (et effectivement, un assemblage de blagues carambar), du point de vue narratif ou thématique. Quelque chose parfois affleure, puis disparaît sans raison.
3- Il y a toujours chez Savitzkaya quelque chose de corporel, presque clinique, dans l'écriture. On joue sur la répétition et la collection - le travail de liste intégrée dans la forme narrative- , sur une image mythique (l'enfance, le rapport à la mère, Elvis),  sur un rapport à l'inconscient, sur l'animalité aussi... On reconnaît facilement un de ses textes, et pourtant, on est surpris, fasciné par ce qui se dessine dans une dextérité, une orfèvrerie, une mécanisme horloger savamment agencé. partir d'une fausse biographie, en dégager certains dessins archétypaux et généraliser pour que le lecteur s'y retrouve, s'y reflète.
4- Une dimension sexuelle.
5- Magnifique objet, ce coffret en quatre volumes de Godard, qui reprend le film éponyme. Gros caractères, belles images.
6- Une dimension tragique.
7- "Montage mon beau souci"
8- Le livre, comme le film, est un montage, un assemblage d'images, de textes, de citations. Sans pourtant que la citation se fasse référence. Il s'agit plutôt d'une pâte, avec laquelle Godard peint son histoire, ses histoire du cinéma. Mais il ne s'agit pas d'un film sur l'histoire du cinéma, mais d'un film de l'histoire du cinéma, pour reprendre le distinguo de la Lettre à Freddy Buache.
9- Emotion. Le livre, comme le film, émeut plus qu'il n'étouffe par les références.
10- Un chef d’œuvre ou un point cardinal.

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